🔧 La pose de parquet : ce qu’il faut savoir

Equipe Amelio
5 mai
2 min de lecture

Dernière mise à jour : 10 mai

En France, la pose du parquet est strictement encadrée par des normes techniques appelées DTU (Documents Techniques Unifiés). Ces documents définissent les bonnes pratiques à suivre pour garantir un résultat solide, esthétique et durable. Voici l’essentiel à connaître si vous envisagez de poser du parquet dans les règles de l’art.

✅ Les types de pose encadrés par les DTU

DTU 51.1 : concerne la pose clouée, généralement utilisée pour les parquets massifs posés sur lambourdes.
DTU 51.2 : s’applique à la pose flottante, idéale pour les parquets contrecollés avec système de clipsage.
DTU 51.11 : traite de la pose collée, notamment recommandée pour les planchers chauffants.

🧱 Les exigences sur le support

Le sol qui accueille le parquet doit répondre à plusieurs critères :

Il doit être plat (tolérance de 5 mm sous une règle de 2 mètres),
Sec (taux d’humidité ≤ 3 % pour une dalle en béton),
Et propre, sans poussière, résidus de colle ou irrégularités.

Selon le type de pose, le support pourra être une dalle béton, une chape, des panneaux en bois CTBH, voire un ancien revêtement si les conditions sont remplies.

🌡️ Température et humidité : des facteurs clés

Avant d’être posé, le parquet doit s’acclimater à son environnement pendant plusieurs jours (en général, 7 jours sont conseillés). Cela permet d’éviter les déformations dues à une différence d’humidité. La pièce doit être à une température stable, entre 15 et 25 °C, avec un taux d’humidité compris entre 45 et 65 %.

🛠️ Détails de mise en œuvre

Toujours prévoir un joint de dilatation de 5 à 8 mm tout autour de la pièce.
Utiliser une colle adaptée (si pose collée), ou des fixations conformes dans le cas d’une pose clouée.
Poser les lames en quinconce (croisement des joints), sauf spécification contraire.
Si le parquet est brut, une finition doit être appliquée après la pose (vernis, huile, cire…).

📋 Réception du chantier

Une fois la pose terminée, plusieurs vérifications s’imposent : état visuel du parquet, régularité de la pose, absence de bruits parasites. Dans les logements collectifs, des performances acoustiques peuvent être exigées.